Lorsqu’Alice Collins Plebuch effectua un test ADN pour s’amuser, elle ne s’attendait pas à ce que les résultats du test bouleverse sa vie. A 64 ans, elle se découvrit pour moitié des origines ashkénazes et d’Europe de l’Est au lieu d’une origine 100 % irlandaise. S’ensuivit une enquête de plusieurs années afin de lever le voile sur ce mystère. La réalité inattendue bouleversa sa famille, et lui a ouvert les portes d’une seconde famille.
Surprise génétique : le test ADN révèle des origines inattendues
Lorsqu’un adopté fait un test génétique pour retrouver sa famille biologique, il s’attend à découvrir des origines inattendues. Lorsque l’on soupçonne une ascendance illégitime, on est préparé à découvrir des résultats génétiques inattendus. Mais lorsque l’on connaît avec certitude ses origines familiales, découvrir une autre réalité peut bouleverser votre vie. Cette surprise génétique, Alice Collins Plebuch l’a vécue à 64 ans.
Lorsqu’elle effectua un test génétique pour s’amuser, elle ne s’attendait pas à ce que les résultats lui révèlent des origines pour moitié irlandaises et pour moitié juives ashkénazes. Comment était-ce possible alors que ses deux parents étaient de souches purement irlandaises, et oh combien fiers de leurs origines.
La première réaction d’Alice fut d’envisager une erreur du laboratoire génétique. Puis, devant la froide réalité des chiffres, elle s’interrogea sur sa mère. Aurait-elle eu une liaison adultérine ? Ses deux parents étant décédés, elle ne pouvait qu’effectuer un travail de détective afin de découvrir la vérité.
Les laboratoires vous fournissent les résultats des tests, mais ne vous accompagnent pas dans l’analyse et l’explication de surprises génétiques telle que vécue par Alice. Retraitée de l’Université de Californie, Alice avait géré toute sa vie des projets informatiques nécessitant un niveau d’analyse poussé. Ces qualités allaient l’aider dans son travail de détective.
Une multitude de tests génétiques pour trouver la vérité
Après avoir effectué son test génétique chez Ancestry.com, elle commanda deux nouveaux tests génétiques auprès de 23andMe. Elle se fit de nouveau tester, mais cette fois avec sa soeur, Gerry Collins Wiggins.
En attendant les résultats, Alice passa en revue l’histoire familiale. La rupture d’origines irlandaises pouvait provenir du côté de son père. Né en 1913, il était encore bébé lorsque sa mère décéda. Son père, un docker nommé John Collins, ne pouvait pas prendre en charge ses trois enfants. Ceux-ci furent placés en orphelinat en 1914. John Collins décéda peu après.
Alice Collins Plebuch se documenta, se forma à la généalogie génétique. Les résultats de 23andMe lui étaient parvenus. Sa sœur et elle disposaient des mêmes gènes, pour moitié irlandais et pour moitié d’Europe de l’Est. Elle découvrit qu’un de ses frères avait aussi réalisé un test génétique. Les trois résultats concordaient, en attribuant pour moitié une origine de Biélorussie, Russie, Ukraine et Lituanie.
Afin de savoir de quel côté provenait cette ascendance inattendue, Alice convainquit deux de ses cousins de se faire tester. En comparant les résultats du neveu de sa mère et du neveu de son père, Alice comptait bien déterminer la branche familiale ashkénaze. Elle n’eut cependant pas à attendre les résultats de ses cousins pour découvrir la vérité.
Le chromosome X dévoile la branche familiale ashkénaze
En parcourant le « chromosome browser » entre ses chromosomes et ceux de son frère, Alice découvrit que le chromosome X de son frère ne contenait aucune origine ethnique ashkénaze. Or, les hommes n’héritent que d’un seul chromosome X, celui de leur mère. Les femmes héritent de deux chromosomes X, un de leur mère et l’autre de leur père. Un des deux chromosomes X d’Alice était d’origine ashkénaze. Il provenait donc du père d’Alice.
Ce mystère commençait à obséder la famille. Comment était-il possible que leur père, fervent catholique irlandais, ait été en fait ashkénaze ? Les grands parents Collins étaient-ils juifs irlandais ? Le savaient-ils ?
Les résultats génétiques de leurs deux cousins allaient apporter un éclairage nouveau sur ce mystère génétique.
Si le neveu de sa mère partageait bien environ 12,5 % de gènes communs, le neveu de son père ne partageait aucun gène avec la famille Collins. Le cousin d’Alice n’était pas son cousin génétique, la sœur de son père n’était pas la sœur génétique de son père.
Alice va-t-elle perdre son cousin ?
Cette découverte bouleversa Alice. Elle avait le sentiment d’avoir perdu la moitié de sa famille. Comment allait réagir son cousin en découvrant qu’ils n’étaient pas de la même famille ? Celui-ci la rassura bien vite, elle demeurait sa cousine quoiqu’il en soit. Au-delà, cependant, ce tsunami émotionnel remettait en cause son identité, celle de ses frères et sœurs. Qu’était-il arrivé pour que son père, Jim Collins, d’origine purement ashkénaze, ait été élevé par un inconnu ?
Pour Gerry, sa sœur, le mystère se levait. John Collins, son supposé grand-père paternel ne ressemblait à aucun membre de sa famille.
Alice et sa sœur envisagèrent plusieurs options. Se pouvait-il que Jim Collins, placé à l’orphelinat à 11 mois, ait été confondu avec un autre enfant ? A partir de la photo ci-contre de Jim Collins enfant et de photos de lui adulte, elle demanda à un artiste si l’évolution des traits physiques pouvaient correspondre.
Les proportions du visage entre la photo de Jim enfant et Jim adulte concordaient. L’enfant n’avait donc pas été échangé à l’orphelinat.
Retrouver une concordance avec les autres cousins génétiques d’origine ashkénaze était compliquée. Comme dans tout groupe ethnique, les multiples mariages entre membres du même groupe avec un nombre élevé d’implexes compliquait l’interprétation des résultats. Un cousin qualifié de génétiquement proche pouvait être généalogiquement éloigné.
Se pouvait-il alors qu’un échange ait eu lieu précédemment, à la maternité ? Le nom Collins avait-il été confondu avec le nom Cohen ? Alice contacta une Seymour Cohen, et lui paya le test ADN. Le résultat fut négatif comme toutes les autres recherches effectuées sur les registres de naissance de 1913.
La vérité découverte grâce au cousin d’Alice

Le certificat de naissance de Philip Benson, dont le nom a été mal orthographié en Bamson, portant le numéro 10942.
Au bout de trois ans de recherches, le voile sur les origines de la famille de Jim Collins fut levé de façon inattendue. Le cousin Collins, n’ayant aucun lien génétique avec Alice, se découvrit une cousine inconnue dans les résultats de 23andMe. Contactée, Jessica Benson révéla sa surprise avec les résultats fournis par le laboratoire génétique. Elle s’attendait à être davantage juive ashkénaze, et se découvrait des origines irlandaises. Alice la contacta et lui posa la question fatidique. Un membre de sa famille était-il né en 1913 ? Oui, répondit Jessica. Son grand-père Philip Benson était né en 1913.
Alice consulta les registres de naissance, et découvrit un Philip Bamson né le même jour que Jim Collins. Leurs deux certificats de naissance avaient été signés à la suite par le même médecin. Celui-ci n’avait pas seulement mal orthographié le nom de Philip Benson en Philip Bamson, mais visiblement interchangé par erreur les deux bébés.
Le vrai Jim Collins d’ascendance purement irlandaise avait été élevé par la famille Benson, et le petit Philip Benson d’origine ashkénaze avait rejoint une famille irlandaise.
Surprise génétique : le voile se lève

Philip Benson, à droite, en compagnie de sa première femme. En arrière plan, ses “parents” Ida Cott Benson et Sam Benson.
A 69 ans, Alice Collins Plubach se découvrit une nouvelle famille, et une cousine génétique, la fille de sa tante. Elles se rencontrèrent. Elles se ressemblaient tant qu’on aurait pu les prendre pour des sœurs. Et les souvenirs émergèrent avec les questions anodines lourdes de sens en connaissant la réalité. Comment Jim Collins était-il si petit comparé à ses frères et sœurs ? Il avait été mal nourri à l’orphelinat, et souffert de carences. Comment Philip Bamson était-il si grand par rapport à ses parents ? Il s’agissait de gènes récessifs. Avant de se marier, il dut prouver à ses futurs beaux parents suspicieux ses origines avec son certificat de naissance. Il ressemblait si peu à un ashkénaze…
Plusieurs membres des deux familles se sont retrouvés lors d’une croisière. Les deux familles génétiques se sont découvert incroyablement à l’aise pour des étrangers.
Alice Collins Plebuch tente désormais de faire rectifier les certificats de naissance des deux hommes échangés à leur naissance.
Cette longue enquête a bouleversé son identité et ses certitudes. Et son père, Jim Collins, était-il juif ashkénaze car né d’une famille ashkénaze ou irlandais car élevé comme tel ? Alice pense que son père, si fier de ses origines irlandaises, aurait été bouleversé de découvrir la vérité. Il aurait perdu son identité.
Pas d’amertume pour Alice. La technologie moderne de l’analyse ADN a permis de rectifier une erreur ancienne.
Qui suis-je vraiment ? Quand un test ADN ébranle un arbre généalogique. L’OBS avec Rue89. 13 août 2017.
Who was she? A DNA test only opened new mysteries. The Washington Post. 27 juillet 2017
Vous avez passé un test génétique ? Vous avez fait des découvertes inédites ? Témoignez sur notre site.
Je ne suis pas sur qu’ils aient été échangés mais je pense que les test sont incapables de faire la différence entre une origine Askenase et une origine irlandaise. En effet sur la photo le fils supposé du couple Benson à pourtant l’air de ressembler physiquement à son supposé père.
La réponse est choisie au bon vouloir du système informatique.
La catégorie juif Askenase est un véritable fourre tout regroupant des gens appartenant à différents groupes ethniques.
Je vous invite à lire les ouvrages des généticiens des populations tel celui de Bernard Jordan pour comprendre la fiabilité des origines ethniques, notamment du groupe endogamique des juifs ashkenazes.
Bien cordialement,
Nathalie
Hélas la réalité dépasse la fiction ou la théorie. C’est pourtant ce qui s’est passé avec deux de mes cousins génétiques n’ayant soit disant pas d’origines communes avec moi. Des fragments d’ADN partagés sont considérés comme scandinaves et Juifs Askenases chez eux se transforment chez moi en catégorie Europe de l’Ouest et du Nord et origines Bretonnes ,Irlandaises ou écossaises chez moi.
Ces catégories sont des vraies passoires.
D’après les groupes génétiques affichés par catégories il apparaît que les différentes catégories se chevauchent ,que la catégorie juif Askenases est un véritable fourre tout ce qui explique les segments partagés soit disant sans origines partagées.
D’autre part la catégorie Europe de l’Ouest et du Nord enblobe le SUD de la Scandinavie.
Je viens de recevoir les résultats de 23DME et quasiment tout est classé dans French and German, une partie dans Italiens à 8%,3% dans Espagne et 3%dans iRLANDE.
Rien dans les Balkans, ni en Grèce comme c’est le cas pour les autres laboratoires que j’ai essayé. Après examen des correspondance génétiques j’ai trouvé deux cousins génétiques juifs Askenases à 100% alors même que j’ai 0% dans cette catégorie.
Les segments d’ADN partagés ont donc reçus une étiquette différente selon les personnes.
Je viens de transférer mon fichier brut sur DNA Land et ils me trouvent 16% d’origines juive Askhenase contre 0% pour MyHERITAGE,0% pour 23andme,0% pour FAMILY TREE.
Et cela ne se retrouve pas dans le fichier de ma mère qui n’a que 2% dans cette catégorie. Ce qui avait été classé dans Italien ou ibérique disparait au profit des catégories Balkans 36% et Juif Askhenase.
Alors la catégorie Juif Askhenase ressemble a un fourre tout destiné a mettre ce que le calculateur ne sait pas ou mettre.
Je vous confirme pourtant que j’ai des cousins génétiques 100% juifs Askhenases alors que moi j’ai 0% sur 23andme.
Je viens de me connecter avec une cousine génétique qui a 49.5% d’origines Askhenase et 32% d’origines Anglaises.
Et surprise le segment partagé est french and German chez moi ,sur ma paire de chromosomes n°3 et la correspondante a un des deux chromosomes British and English et le deuxième Juif Askhenase.
Le calculateur cafouille, ne sait pas ce qu’il fait. donne tantôt french and German tantôt juif Askhenase;
Bonjour,
Visiblement, 23andMe a un problème d’interprétation des résultats ethniques. Je vous invite à leurs signaler directement pour qu’ils vous donnent une explication ou rectifient au mieux les résultats.
Bien cordialement,
Nathalie
J”ai effectué un test ADN et je me retrouve avec des origines irlandaises, bretone ou écossaise sans précision exacte à la place d’origines germaniques ou d’Europe de l’Est.Le test à été réalisé par my Heritage.
Mais dans mon cas, il ne s’agit pas d’un échange d’un de mes parents à la naissance car ni auxun de mes parents n’a le facies irlandais ou breton.
Ma famille paternelle est originaire de la région de Lyon et alentours alors que ma famille maternelle est originaire d’Alsace Loraine et de la marne.
Bonjour,
Vous avez hérité de l’ADN des 6 générations vous précédant, et de quelques ancêtres des générations précédentes. Les connaissez-vous ? Avez-vous réalisé votre arbre généalogique ? Ensuite, MyHeritage présente aujourd’hui les résultats ethniques les moins précis avec 42 zones géographiques mondiales examinées contre 1 500 pour AncestryDNA… Je vous invite à lire l’article Les tests ADN ethniques sont-ils fiables ?
Bien cordialement,
Nathalie
Oui j’ai fait mon arbre généalogique de tout les côtés et je sais qu’un cousin génétique ayant des liens avec la famille de mon grand père maternel avec les mêmes origines que moi de ce côté à savoir originaires du Nord PAS DE CALAIS et d’Alsace que j’ai constate m’a dit qu’il n’avait pas non plus d’origine bretonne alors que ces ancêtres de son côté ont étés qualifiés de Bretons avec 0% d’Europe de l’OUEST et du Nord contre 5.5% pour moi .
Pour ma part j’ai toute une branche originaire du Nord PAS DE CALAIS qui ne peut être assimilé au peuple Breton.
Un autre cousin commun lui à 0% d’origines bretonnes et 90% d’origines d’Europe de l’Ouest et du NORD. Ce qui est incohérent.
D’autre part pour avoir 38.9% d’origine bretonne il faudrait vraiment que la totalité des ancêtres du Nord Pas de Calais et d’Alsace soient Bretons ce qui est impossible. Car cela représente plus de 25%.
Du côté de mon père il n’y a que des ancêtres de l’Est de la France ou du SUD EST.
Un autre cousin génétique n’a aucune origine géographique commune détecté au test génétique mais des fragment d’adn partagé. Il obtient 50% d’origines scandinaves,2.8 d’origines finlandaises et 46.4% d’origines juive Askenases. Or d’après mon test je n’ai aucune de ses deux origines.
Que s’est t’il donc passé?
Bonjour,
Vous faites l’erreur de tous les débutants en généalogie génétique avec les origines ethniques.
Je ne peux que vous renvoyer vers les articles cités précédemment.
Les origines ethniques sont des PROBABILITES plus ou moins fiables selon les laboratoires et leurs panels. Les résultats évoluent et changent, des origines disparaissent remplacées par d’autres. Vous ne pouvez donc pas vous y fier en tant que tel. Pour vérifier les origines ethniques, il faut associer l’ADN de vos ancêtres auxdites origines, ce qui est possible aujourd’hui uniquement avec 23andMe.
Ce travail vous permettra peut-être de découvrir un événement non filiatif, à savoir qu’un ancêtre déclaré de votre généalogie n’est pas votre ancêtre biologique.
Bien cordialement,
Nathalie
Non il s’agit à la fois de l’origine supposée et de l’origine ethnique associée à l’ADN car le cousin génétique vie bien dans un pays Nordique faisant partie de la Scandinavie. Et son ADN est associé à la Scandinavie , la Finlande pour près de la moitié et l’autre moitié de son ADN est considérée comme juive Askenases. Donc rien que des gens du Nord de l’Europe.
Alors que moi mes seules origines détectées et associées à mon ADN : Europe de l’OUEST et du NORD pour 5.5% et Bretons, Irlandais ou écossais pour 38.3%.
Pourquoi des gènes partagés seraient t’ils scandinaves ou Juif Askenases pour l’un et Bretons, Irlandais, ou écossais pour moi?
Je ne comprend pas du tout.
Je précise qu’il s’agit bien du même laboratoire à savoir my heritage et que un même fraguement d’ADN est bien associé selon le laboratoire à des origines ethniques différentes.
Bonjour,
J’ai déjà apporté les éléments de réponse dans les précédentes réponses à vos commentaires.
Pour compléter cela, je ne peux que vous inciter à faire un test avec votre cousin génétiques dont les origines ethniques vous interpellent sur 23andMe.
Ce laboratoire recense près de 1 000 zones géographiques d’origines ethniques, là où MyHeritage n’en étudie que 42.
Surtout, vous aurez un affichage de vos origines ethniques sur vos 22 paires de chromosomes, et vous pourrez ainsi identifier avec votre cousin génétique le segment d’ADN et l’origine ethnique concernée.
Ce sera le seul élément fiable pouvant vous aider dans votre compréhension de vos origines ethniques.
Cordialement,
Nathalie
Le problème est qu’il y a un deuxième cousin génétique chez qui deux fragments d’ADN commun ont été identifiés et celui ci est identifié comme Askenases chez lui et Breton, Irlandais ou écossais chez moi.
Une vraie incohérence. Pourquoi des origines Askenases chez certains se transforme en origine bretonne chez d’autres alors qu’il s’agit du même fragment d’ADN?
En effet ces autres origines sont scandinaves et ne me correspondent pas non plus.
Il est impossible que vous ayez pu comparer l’origine des fragments d’ADN chez MyHeritage puisque cette fonctionnalité n’est pas proposée.
Vous devez faire un test chez 23andMe qui propose cette comparaison ethnique plus précise.
Cordialemetn,
Nathalie
Voulez vous dire que des origines considérées comme Askenase ou scandinaves, où finlandaises chez un cousin ayant fait le test avant moi deviendrait chez moi des origines bretonnes, irlandaises ou écossaises ou encore Europe de l’ouest et du Nord?Le tout sort du même laboratoire et il y a un tableau comparatif des origines me disant que je n’ai aucune origine géographique commune mais des fragment d’ADN partagés?
I
J’ai répondu précédemment à tous vos commentaires. Je vous invite à lire les articles conseillés, ouvrages et faire les tests génétiques complémentaires.
Après avoir transféré mes résultats sur GEDMATCH j’ai confirmation qu’avec certains calculateurs d’ethnicité une partie de mes origines se transforment en origine d’Europe de l’EST ou Asie de l’Ouest, ou Askenases à la place des catégories suivantes: Europe de l’ouest et du NORD, peuple des Balkans ainsi que d’une partie de mes origines Bretonnes, irlandaises ,écossaises ou galloise.
Bonjour Madame Jovanovic-Floricourt,
Merci pour votre réponse. Je n’arrive pas à comprendre les différentes interprétation des différents site où j’ai uploadé mon ADN. Chez my heritage je serai 20% scandinave. Sur FTDNA c’est écrit 0% de la scandinavie, alors, je ne comprends pas.
Qu’en pensez-vous?
Il y a énormément de site et je ne sais pas lequel je peux croire.
J’ai écris une e-mail à DNA pass, je ne sais pas s’il a été reçu.
J’ai bien des lieux d’origines en communs avec des match ADN , parfois les noms de familles ne correspondent pas et les noms de familles de la lignée maternelle et paternel ont été donné.
Avec LivingDNA le nombre de cM est très différents pour une même personne que sur my Heritage.
Quel est le site le plus fiable?
Avez-vous entendu parler de Genomic?
Meilleures salutations.
Nadia
Bonjour
Je n’ai pas reçu d’emails, mais de toute manière, je ne réponds plus ni aux emails ni aux messages sur Facebook.
je suis trop sollicitée pour pouvoir faire des réponses individuelles.
Sur le sujet des origines ethniques différentes, voici les articles du site le traitant pouvant répondre à votre questionnement :
– Vidéo de 5 mn, comment choisir son test ADN
– Les tests ADN ethniques sont-ils fiables ?
– AncestryDNA améliore ses résultats ethniques
Je ne comprends pas votre interrogation sur lieux d’origines et noms de famille.
Les différents laboratoires examinent une partie du génome, mais chaque laboratoire examine une partie commune et des parties différentes selon les chromosomes, ce qui explique les différences de nombre de centimorgans selon les laboratoires. C’est tout à fait normal. Cela ne signifie pas que l’un soit plus fiable que l’autre.
Pour Genomic, parlez-vous de Nebula Genomics ?
Ils font l’analyse du génome complet et non pas d’une partie du génome, avec partenariat FTDNA pour les résultats.
Cela est utile pour l’aspect médical, pour l’aspect généalogie génétique, c’est encore trop nouveau pour qu’on puisse voir d’éventuels bénéfices et intérêts. A priori, ce devrait être le cas mais comme en généalogie génétique, tout fonctionne par comparaison, comparaison des génomes complets avec les génomes complets des cousins génétiques, tout dépend/dépendra du nombre de cousins génétiques le faisant. Pour les résultats médicaux, il faut prendre un abonnement mensuel ou annuel… C’est cher mais le produit n’est pas le même, ce n’est pas comparable aux tests de généalogie génétique sur puces pour les origines ethniques et de parenté.
Cordialement,
Nathalie
Je suis consciente de tout cela mais je souhaiterais malgré tout y avoir recours, pour moi cela représente une porte d’entrée sur les risques possibles concernant ma santé. Les consultations génétiques en France ne sont possibles que pour de motifs précis et non l’établissement d’une étude de votre ADN et de tous les risques auxquelles vous êtes possiblement prédisposés. Je souhaiterais connaître un moyen de me faire parvenir ces tests en France car je ne peux pas les commander.
voir réponse précédente
Je suis consciente de tout cela mais je souhaiterais malgré tout y avoir recours, pour moi cela représente une porte d’entrée sur les risques possibles concernant ma santé. Les consultations génétiques en France ne sont possibles que pour de motifs précis et non l’établissement d’une étude de votre ADN et de tous les risques auxquelles vous êtes possiblement prédisposés. Je souhaiterais connaître un moyen de me faire parvenir ces tests en France car je ne peux pas les commander.
Vous disposez de plusieurs adresses de “relivreurs” à partir des US à tester
Sinon, vous avez toujours la possibilité de passer un week-end en Belgique, Italie, Grande-bretagne… ou autre pays limitrophes où la livraison de ces kits sont autorisés.
Je réitère cependant toutes mes mises en garde quant au manque de fiabilité. En cas de résultat “inquiétant”, dirigez-vous immédiatement vers notre système médical français pour des tests génétiques médicaux fiables.
Et le fait de ne pas avoir de risques détectés ne vous assurera pas que ce soit le cas !
Bonjour madame, j’ai essayé de commander 2 tests health+ancestry dans 2 compagnies différentes avec un point relais, celui de relay shop usa comme vous l’avez mentionné dans un autre article. Malheureusement, par 2 fois les compagnies ont refusé mon achat sous prétexte que l’adresse avait été affiliée à une fraude aux règlements d’utilisation. Ces 2 compagnies sont myheritage et 23andme. Je souhaiterais savoir comment puis-je commander un teste adn (c’est illégal en France) avec une partie santé et lequel des tests me recommanderiez- vous? Je ne connais malheureusement personne vivant à l’étranger. Merci
Bonjour,
Je commencerai par vous déconseiller d’acheter ces tests génétiques médicaux, bien que l’ayant fait moi-même il y a 11 ans. Mais justement, depuis, j’ai étudié le sujet pour mieux comprendre les tenants et aboutissants.
Ces tests génétiques sont les plus sujets à controverse car utilisant des résultats d’études partielles non confirmées sur certaines données médicales, voir donnant des résultats parfois faux.
Si vous avez un doute quant à un risque génétique, le mieux est de rester dans un cadre médical sécurisé, en allant voir un généticien pour faire procéder à une analyse génétique.
De plus, ces résultats génétiques demandent un accompagnement pédagogique important que ne fournissent pas les laboratoires étrangers. Ils vous fournissent des statistiques, sans expliquer que le matériel génétique, selon les maladies, peut être un facteur déclenchant entre 30 et 100 %. Que selon les maladies, votre mode de vie (l’épigénétique) peut empêcher le risque de maladie génétique, par une hygiène de vie adaptée, par exemple, ou que si vous avez des gènes prédisposant à des maladies, vous en avez peut-être d’autres qui vous en protègent ! Et surtout, que nombre d’études données aujourd’hui et sur lesquels ils basent leurs conclusions peuvent être totalement contredites demain. Je vous renvoie à ce sujet à l’interview de Pierre Tambourin sur le sujet.
Les seules maladies génétiques clairement identifiées sont au nombre de 24 liées à 59 gènes spécifiques. Vous trouverez le détail des informations dans l’article “Dire ou ne pas dire“.
Enfin, dernier risque dont vous devez avoir conscience, c’est qu’en confiant l’analyse de vos données de santé à une entreprise étrangère, pour un test non autorisé en France, vos données sont soumises aux règles de la législation du pays étranger. Aux Etats-Unis, des mesures de protection ont été renforcées. Les américains sont les premiers à risquer gros car ils ont un système de santé privé, et pas une sécurité sociale nationale comme nous. Les compagnies privées pourraient refuser de leur assurer ou augmenter considérablement leurs primes si elles découvraient un test génétiques médical avec risque.
Pour les tests génétiques réalisés par des compagnies non américaines, vous n’avez que leurs déclarations d’intention, sans assurance que ce soit respecté autre que leur parole.
Quant aux conséquences possibles, je vous renvoie au procès ayant opposé Aviva, refusant d’appliquer une assurance de prêt immobilier suite à la découverte d’un risque de santé suite à un test génétique ! Heureusement que notre législation nous protège de ces abus des compagnies d’assurance. Mais cela démontre surtout que le risque existe de conséquences suite à un test génétique médical.
Cordialement,
Nathalie
Bonjour Madame, j’aimerais vous poser la question concernant un test ADN. Est-ce que vous pouvez retrouver les pays exact d’où je serai originaire où est-ce que ce serait juste approximatif comme par exemple dire l’Europe merci.
Est-ce possible d’hériter plus de gènes de son père que de sa mère?
Veuillez agréer Madame, L’expression de mes sentiments les meilleures.
Nadia
Bonjour,
Pour l’ADN que nous recevons, il est en ce qui concerne les parents à exact correspondance. C’est à dire que nous avons 22 paires de chromosomes, 1 chromosome provenant du père et l’autre de la mère, 50/50.
Pour le pays exact, en l’état actuel, vous obtiendrez davantage un pourcentage approximatif sur une zone géographique plus ou moins étendue. Les chromosomes dont nous héritons proviennent de nos grands-parents, arrière grands parents, etc, et qui plus est, suivant l’époque, le pays cité ne correspond pas au pays actuel. Nous devrions plutôt évoquer des peuples vivant dans une zone géographique. Je vous renvoie sur mon article Les tests ethniques sont-ils fiables, pour plus d’explications.
Bien cordialement,
Nathalie
Non il impossible d’hériter plus de 50% des gènes paternels ou maternel pour la bonne raison que l’on a 23 paires de chromosomes et que 50% viennent du père et que 50% viennent de la mère.
A moins d’être atteint du triplo X ou du double Y. Ce sont les seuls cas de trisomie qui ne provoquent pas de maladie particulière.
Une femme qui fait par hasard un test ADN qui ne correspond pas à son état-civil social et affectif (ou affectif et social) peut-elle servir de justificatif à la libéralisation de ces tests soi disant récréatifs? Tous les exemples publiés par les tenants de cette libéralisation sont des cas très exceptionnels! des enfants échangés à la naissance! c’est de l’ordre du gag! si les naissances adultérines sont de l’ordre du pour cent, ce type d’incident est de l’ordre de quel pourcentage? On frôle le ridicule.
Cher Monsieur,
Vos critiques sont sans fondement.
Cet article illustre un événement exceptionnel et inattendu découvert à l’occasion d’un test génétique personnel et suite à une longue enquête génétique.
Il ne s’agit pas d’un argument pour la libéralisation des tests génétiques personnels.
Quant aux statistiques sur les événements non filiatifs, je vous invite à consulter mon ouvrage. Ils sont estimés à 1%.
Effectivement, les tests génétiques personnels ne vont pas bouleverser l’ordre sociétal car étant infimes, et ne peuvent constituer un argument contre la libéralisation desdits tests.
Je vous remercie de l’avoir relevé.
Cordialement,
Nathalie Jovanovic-Floricourt